Questions fréquentes

L’asbl « La Brawette » est constituée de citoyennes et citoyens qui utilisent les Brawettes pour leurs achats et de commerçant·e·s et prestataires de services (indépendant.es ou asbl) qui acceptent d’être payé.es en Brawettes (qui peuvent aussi être par ailleurs des utilisateurs et utilisatrices). Tous les prestataires sont membres de l’asbl, tandis que les cioyen.ne.s ne sont pas obligé.e.s d’être membres pour utiliser les Brawettes. C’est l’assemblée générale, composée de tous les membres de l’asbl, qui délègue au conseil d’administration le contrôle du fonctionnement de la Brawette. Les statuts sont disponibles sur ce site, dans la rubrique « documents officiels ». Le fonctionnement de l’ensemble du processus est détaillé dans le règlement d’ordre intérieur, disponible au même endroit.

Aucun. Chaque euro changé en Brawette est placé en sécurité sur un compte Triodos appelé « réserve de contrepartie ». Si le système devait se casser la figure, chaque commerçant ou citoyen qui détient des Brawettes pourrait les rechanger contre les euros en réserve. A l’inverse, si l’euro venait à connaître une forte dévaluation, vous aurez toujours vos Brawettes locales.

Il rapproche les utilisateurs (habitants, étudiants, travailleurs…) des commerçants /prestataires qui acceptent la Brawette, favorisant ainsi inévitablement le commerce local. – Une visibilité complémentaire et une promotion faite par l’ASBL « la Brawette », notamment via la liste mis à jour de tous les prestataires partenaires, les flyers, le site, la page Facebook, les passages dans la presse et via les événements auxquels l’ASBL participe ou organisés par elle ; – L’acceptation de Brawettes fonctionne comme un « label éthique », un signe de reconnaissance. Il attire de nouveaux clients qui savent qu’en allant chez un commerçant/prestataire agréé par notre ASBL, celui-ci s’est engagé dans une démarche de relocalisation, de responsabilité écologique, d’attention à la dimension éthique et humaine de l’économie… – Un élargissement de la clientèle : intégration à un réseau de clients partagés avec les autres partenaires du système Des clients découvriront peut-être votre activité par le biais de la Brawette – Une fidélisation de la clientèle : Les utilisateurs consommateurs de la Brawette iront de préférence chez les partenaires adhérents et une possibilité de simplification des systèmes de « cartes de fidélité » ;

Les Brawettes sont sécurisées par plusieurs moyens techniques. Papier spécial, hologramme, numérotation unique, encre transparente… La mise en œuvre nécessite des machines industrielles et est réalisée par plusieurs entreprises spécialisées. L’ensemble du processus de sécurisation est vérifié par les administrateurs de l’asbl.

4 coupures seront disponibles : des billets de 1, 5, 10 et 20 Brawettes. Les transactions pourront bien évidemment être complétées par des euros pour avoir le compte juste.

La Brawette ne change rien à la comptabilité du commerce, c’est un moyen de paiement. D’un point de vue comptable, quand une B entre dans la caisse, c’est comme si un € entrait dans la caisse. La parité de 1 € = 1 B a été choisie pour faciliter la gestion de la Brawette et surtout pour faciliter la vie des commerçants /producteurs et des prestataires partenaires. Il n’y a donc aucun souci avec la TVA ou les impôts. La Brawette est officiellement comptabilisée comme si vous n’aviez que des Euros. Cela ne change rien pour vous et tout est transparent, toutes les pièces comptables se font en euros, une caisse spécifique (comme pour les chèques repas par exemple) peut néanmoins être mise en place.

Un comptoir de change est un lieu où l’on peut se procurer des Brawettes. Cela peut-être un particulier membre de l’asbl, un commerce, un cabinet de profession libérale. Dans certaines villes, on peut aussi s’en procurer à l’office du tourisme ou à l’administration communale. Ce n’est pas (encore) le cas pour La Brawette.
Comment ça marche ? Il y a deux possibilités :
– Le ou la commerçant.e ou prestataire de services est officiellement « comptoir de change » et est répertorié·e comme tel·le sur le site : dans une caisse à part, il a des Brawettes confiées par l’asbl (avec un document de « reconnaissance de dette » qui atteste le dépôt), qu’il échange contre des euros aux clients qui viennent chercher des Brawettes. Il/elle remet ensuite ces euros au représentant de l’asbl qui les verse sur le compte dit « de contrepartie » ouvert chez Triodos.
– Le ou la commerçant.e a beaucoup de Brawettes dans sa caisse (parce que beaucoup de client.es l’utilisent) et il n’a pas la possibilité de les dépenser chez ses fournisseurs ou pour ses frais privés. Ce sont des Brawettes dont la contrepartie est déjà sur le compte Triodos. Il peut donc devenir comptoir de change informel, même provisoirement, et remettre ainsi les Brawettes en circulation. La disponibilité de Brawettes chez ce prestataire est signalée sur le site et peut apporter de nouveaux clients !

Les monnaies locales sont des initiatives citoyennes. Cela implique que la collaboration avec les pouvoirs publics n’est pas nécessaire, mais elle n’est pas interdite non plus. En province de Luxembourg, il existe un réel intérêt des politiques pour les actions de transition, dont les monnaies locales sont une des composantes. L’EPI Lorrain a reçu l’aide de la région wallonne, à Charleroi une monnaie locale (le Carol’or) a été distribuée à tous les citoyens en vue de la relance économique après Covid, etc. L’important est que l’asbl garde la maîtrise de son projet, de ses valeurs, de ses critères d’adhésion… et évite toute ‘récupération’ politique qui créerait des clivages là où nous voulons créer du lien !

OUI. La Brawette, porte le titre officiel de « bon de soutien à l’économie locale »; il ne s’agit pas véritablement d’une « monnaie ». En effet, seuls les États ont le droit de battre monnaie sous la forme de pièces et de billets. Elle peut s’envisager comme n’importe quelle « monnaie » complémentaire : bons d’achat, chèques-repas, éco-chèques ou points offerts sur les cartes de fidélité des grandes surfaces. La différence c’est que ces « monnaies »-là ne sont pas locales alors que la Brawette est seulement valable dans un réseau clairement identifié et est porteuse des valeurs de l’asbl (voir notre charte dans la rubrique « documents officiels »).

Quand vous payez en euros, votre commerçant local dépose son argent à la banque. Et la banque risque de l’utiliser pour investir dans les énergies fossiles, l’industrie de l’armement ou d’autres choses que vous n’approuvez pas forcément. Tandis que les euros que vous donnez en échange de vos Brawettes sont placés sur un compte épargne chez Triodos et financeront un tas de projets positifs ! Ils sont en quelque sorte « confisqués », inaccessibles à la spéculation et aux investissements néfastes. Quant aux Brawettes que vous donnez votre commerçant, il les utilisera à son tour dans la communauté des « Brawetteurs » qui font vivre l’économie locale. Donc c’est coup double : d’un côté vous favorisez l’économie locale, de l’autre vous soutenez des projets bons pour les gens et pour la planète ! Voyez plutôt : https://www.triodos.be/fr/a-quoi-sert-votre-argent…

Dans ce cas, on vous échange vos Brawettes en euros et on vous retire de la liste de ceux qui les acceptent.

Les prestataires /commercants n’auront pas à acquérir des Brawettes, car elles leur seront apportées par leurs clients. Celles-ci ont comme vocation de circuler. Vous pourrez donc utiliser vos Brawettes en caisse :
– Pour rendre la monnaie à vos clients, même sur des euros s’ils sont d’accord. Cela leur évitera peut-être de passer à un comptoir de change.
– Pour payer vos fournisseurs locaux s’ils l’acceptent déjà, sinon ce sera l’occasion de leur proposer de se joindre au réseau. C’est peut-être aussi le moment de penser à relocaliser certains de vos approvisionnements, en privilégiant les fournisseurs de la région qui adhèrent au réseau.
– Pour tous vos achats personnels et soutenir vos collègues locaux. Nous sommes tous solidaires. Beaucoup de partenaires, qu’ils soient indépendants en personne physique ou en société, se versent une partie de leur salaire en monnaie locale, qu’ils utilisent alors pour leurs achats quotidiens. Vous pouvez aussi, le soir ou en fin de semaine, changer les Brawettes de votre caisse contre des euros de votre poche et utiliser ces Brawettes pour vos dépenses personnelles. Vous changez alors de casquette pour devenir « utilisateur/-trice »
– Vous pouvez à titre de fidélisation, accorder à vos clients une ristourne particulière en Brawettes – Vous pouvez offrir un cadeau en Brawettes à votre personnel par exemple lors les fêtes de fin d’année (Saint-Nicolas, Noël, Nouvel An). La somme est exonérée fiscalement pour le travailleur et est déductible à titre de frais professionnels dans le chef de l’employeur; elle est en outre exemptée de cotisations ONSS. Sous certaines conditions précises, d’autres cadeaux en Brawettes peuvent être offerts (mariage d’un travailleur, départ à la retraite, ancienneté…).
– Vous pouvez devenir comptoir de change, les utilisateurs venant dès lors chez vous pour aquérir des Brawettes. En dernier recours, vous pourrez échanger votre excédent contre des euros auprès de l’asbl.

Rappelons que les € qui garantissent les Brawettes sont déposés sur un compte de la banque Triodos. Le risque que cette banque détienne des « avoir toxiques » qui ont été à l’origine de la crise de 2008 est nul. Cette banque serait donc beaucoup moins affectée que d’autres par une telle crise. Bien sûr, si tout le système s’effondre, même Triodos ne pourra pas résister, mais les Brawettes existeront toujours et pourront avoir un rôle majeur.

Oui, partout dans le monde, et depuis très longtemps. Il y en a plus d’une trentaine en Allemagne, plus d’une centaine aux États-Unis, en Amérique du sud… et même en Suisse. Le monde en compterait +/- 13000 !
Rien qu’à Bruxelles et en Wallonie, il y a déjà 17 monnaies locales en circulation.

La Brawette est une manière pour les citoyens de se réapproprier la gestion de l’économie locale. Les commerçants / prestataires font partie de l’assemblée générale dès leur adhésion. Ils pourront, s’ils le désirent, être élus au conseil d’administration. Ils peuvent apporter toutes les réflexions et critiques et proposer toutes les améliorations qu’ils souhaiteraient… Les promoteurs de la Brawette souhaitent qu’un maximum de commerçants, de producteurs partenaires, de prestataires et d’utilisateurs s’investissent dans la réflexion et le développement de la Brawette.